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Sans IFI et sans Pinel, l’immobilier se porterait-il mieux ?

Publié le 27/01/2019

La remise à plat de la fiscalité immobilière continue à échauffer les esprits. Après la mouture délirante émanant de France Stratégie il y a quelques mois déjà suggérant la création d'une taxe sur les loyers fictifs, c’est au tour de la fondation IFRAP, aux idées diamétralement opposées de faire ses préconisations dans une étude dévoilée par l’Opinion. Rappelant le coût colossal des aides publiques à la pierre (près de 2% du PIB), le think tank libéral estime qu’il est plus que temps de remettre de l’ordre dans la fiscalité immobilière pour la rendre plus efficace.

Puisque l'IFI (impôt sur la fortune immobilière) figure parmi les taxes les plus coûteuses à collecter et qu’elle peut dissuader des investisseurs de s’intéresser à la pierre, l’IFRAP suggère de supprimer cet impôt avant de mettre fin au dispositif Pinel d’aide à l’investissement locatif. L’idée serait d’éviter de continuer à perfuser le secteur de la construction neuve où les multiples dispositifs fiscaux ont tendance à avoir un effet inflationniste sur les prix de vente. Une option qu’aucun gouvernement récent n’a osé retenir.

Lever les freins à l’investissement immobilier

Rappelant que le rendement locatif de certains propriétaires cumulant IFI, forte imposition sur le revenu et hausse de la taxe foncière, l’IFRAP propose pas moins de 14 à 15 milliards d’euros de baisse de la fiscalité immobilière. Des baisses qui concerneraient les droits de mutation qui seraient divisés par deux, tout comme il faudrait stopper l’envolée de la taxe foncière qui a augmenté 4,5 fois plus vite que l’inflation et 3 fois plus vite que les loyers entre 2011 et 2016. Autre frein à l’investissement: l’encadrement des loyers que la fondation libérale espère bien voir disparaître une bonne fois pour toutes.

Derniers souhaits: intégrer les revenus fonciers au prélèvement forfaitaire unique à 30% et réformer les abattements exceptionnels sur les plus-values immobilières qui coûtent de l’argent aux finances publiques en créant simplement des effets d’aubaines et sans obtenir de résultat politique. Une série de mesures qui devraient permettre selon l’IFRAP de sortir du paradoxe que la France vit depuis plusieurs années avec des dépenses publiques pour le logement qui augmentent en même temps que le taux d’effort des ménages pour se loger. Et pour les investisseurs, il serait temps d’arrêter de les dégoûter, en reconnaissant que la construction et l’immobilier sont des secteurs poids lourds de l’économie française dont le poids dépasse celui des technologies, chères au président Macron.

Schmidhauser & Cie